Migration irrégulière/Trafic d'êtres humains Migration irrégulière/Trafic d'êtres humains
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Domaine d’intervention spécifique: Migration irrégulière, Relations publiques / Communication / Information

Durée: avril 2023 - février 2024

La migration est au cœur de l'histoire du Liberia. Deux guerres civiles ont éclaté dans le pays entre les années 90 et le début des années 2000, entraînant le déplacement forcé d'environ 800.000 personnes à l'intérieur du pays et près d'un million vers les pays voisins d'Afrique de l'Ouest.

Beaucoup sont revenu.e.s après les conflits, s'installant à Monrovia, quand d’autres déplacé.e.s ont émigré, principalement vers les États-Unis et l'Europe. Les déplacements forcés ont conduit à de nombreux cas de traite des êtres humains, en particulier des enfants et des femmes à des fins de travail et d'exploitation sexuelle.

Bien que des efforts importants aient été déployés pour lutter contre la traite d'êtres humains, comme la nouvelle loi qui criminalise toutes les formes de traite et alloue davantage de fonds aux ONG pour des campagnes de sensibilisation, le Liberia ne respecte pas encore totalement les normes minimales de la loi de 2000 sur la protection des victimes de traite et de la violence.

Des lacunes subsistent dans des domaines tels que la fourniture de soins et d'abris adéquats aux victimes et la formation des agents des forces de l’ordre et des fonctionnaires du domaine judiciaire aux procédures d'identification des victimes.

C'est dans ce contexte que le Bureau des affaires européennes du ministère des Affaires étrangères a demandé le soutien technique de MIEUX+. Il s'agit du premier partenariat de MIEUX+ avec les autorités libériennes et, ensemble, nous travaillerons à l'amélioration du système de prévention et de réponse à la traite des êtres humains dans le pays.

Le projet comporte deux volets :

- le développement des capacités des acteurs gouvernementaux, des ONG et des universités à produire des campagnes de communication pour sensibiliser à la traite des êtres humains, par le biais d'ateliers et par la création de matériel de communication ;

- le renforcement des capacités des fonctionnaires dans le domaine de la coordination interinstitutionnelle grâce à des sessions de formation à Monrovia.